Petite recette pour faire du vélo à Lille

On peut se faire conduire



Mais ça n'est jamais aussi bon que le fait maison. Alors voici une recette infaillible.

Premièrement, il est fortement conseillé de faire un séjour à Tokyo. On y apprend à slalomer entre les piétons.



On y apprend aussi que quand-y-faut-y'aller, faut-y'aller même si on a peur parce que avoir peur, ça n'est pas une excuse pour ne pas faire de vélo. On y achète les indispensables petites serviettes qui nous permettent de nous éponger quand on transpire et d'essuyer la selle quand il pleut.

Deuxièmement, contacter Sandrine, qui est une mine de renseignements.

Troisièmement, suivre les conseils de Sandrine, c'est-à-dire consulter le site de l'ADAV

Quatrièmement, louer un vélo à Ch'ti vélo pour tester.



Cinquièmement, acheter un vélo à la broc'vélo.

Ben non, finalement, la broc'vélo m'a beaucoup déçue : peu de choix, vélos chers.
Bon, on continue l'enquête.

Sixièment, s'adresser aux Vélos du Coeur. C'est une association qui récupère les vieux vélos, les répare et les revend. Pour 60 euros, on a un vélo refait à neuf. C'est-à-dire que le vélo coûte moins cher que les équipements : panier, antivol, écarteur de danger.

Septièmement, acquérir des pinces à vélo.

Huitièment, se lancer dans l'aventure et retrouver les mêmes sensations quà Tokyo : vent dans les cheveux, transpiration rapide, jambes qui flageollent quand on descend... Vélo à Tokyo, vélo à Lille : même combat ! J'exagère un peu : à Lille, c'est mieux. On a des pistes cyclables, ce qui fait que l'on ne risque pas de rentrer dans des piétons maladroits qui ne parviennent pas à éviter les cyclistes chevronnés come moi. Et surtout, à Lille, c'est tout plat !! Pas de côtes. A peine quelques faux-plats !

Et tout ça, pourquoi ?
Parce que :