28 septembre 2006

P comme...

Parking


Pont


Propre


Penseurs


Panthère


Pissenlit


Parmi les épis de maïs


P comme C'est Pas Possible


Pétanque


Philosophes


Plumes


Portable


Poisson


Pétillant


Pigeon


Pelouse ou pas pelouse ?

23 septembre 2006

On peut toujours être surpris !

Et oui ! Même dans une ville où l'on habite depuis 15 ans !




Qu'est-ce que ça peut donner des spécialités russe-antillais ?! Des accras de caviar ?!

13 septembre 2006

Deux heures d'une vie

14h30. Mercredi. Je m'installe à la terrasse d'un café. "Un perrier rondelle, s'il-vous-plaît". "OK. C'est 2,40 euros. Tiens, c'est quoi cette petite pièce trouée ?". "C'est un yen". "Je vous le rachète". Vous savez, ça ne vaut rien un yen". "Un euro". Je devrais me lancer dans les affaires, moi.
Environ 28°, un petit vent. Bref, un temps idéal pour une terrase. Encore une attitude goûtée, testée, approuvée à Tokyo et reproduite ici. Les avantages collatéraux d'un tel voyage sont décidément infinis, surprenants et s'étalent dans le temps.
Un papier vole. Un enfant a laissé tomber son doudou. Une voiture quitte le stationnement; la conductrice est au téléphone. Un cycliste passe. Il est au téléphone lui aussi. Ouh lala, il zigzague. Bon, ça va, il maîtrise la conduite cycliste, cyclique et téléphonique.
"Caillou, viens ici". Caillou, c'est un chien. Un sachet vole. "Salut, ça va ? Oui, et toi ? Ca va". On se dit bonjour, on se fait la bise, on boit un coup, on papote, on rit, on se fait la bise, on se quitte.
Un piéton passe. Une piétonne. Un oiseau vole. "Caillou, tais-toi". Extraits de conversations : "Non, je n'y suis pas éllé". "J'avais un gros chantier". Quelques gros mots et toujours : "Caillou, ici".
On dit parfois qu'on ne voit pas le temps passer. Moi, je le vois.
Toujours essayer de le goûter. Certes, c'est plus facile à la terrasse d'un café, au soleil, avec un ciel bleu et un petit vent. Un temps d'été et pourtant, on sent déjà l'automne. Il ne s'étale pas encore mais il pose ses jalons. L'atmosphère n'est plus celle des vacances. La lumière est celle d'une fin d'après-midi d'été. Un petit vent fait voler les papiers et les cheveux.
Il me revient en mémoire un poème de Baudelaire étudié au lycée : "A une passante". Est-ce à la terrasse d'un café qu'il l'a écrit ?

10 septembre 2006

La vie est-elle futile ?



Volet fermé. Vaisselle et ménage faits. Repas de demain prêt. La perspective du réveil demain matin à 06h30. Un CD de Jean-Louis Murat. Des figues fraîches. Le coup de fil dominical de Maman. Bref, une fin de week-end. Dimanche soir. Les interrogations qui vont avec.

La vie est-elle futile ?


Jouer au loto



Respirer les fleurs



Téléphoner



Porter des robes ringardes



Boire un coup





Voyager



Jouer un air d'accordéon



Ou écouter la musique au soleil



Posséder



Aller voir son banqier pour obtenir un prêt



Prier







Qu'y a-t-il derrière la porte ?

06 septembre 2006

Haute technologie

Regardez bien ces deux photos.




Quelle(s) différence(s) voyez-vous ?

Bon, OK, ce n'est pas la même page de ah, itten, torimashita ne !

Mais vous vous doutez bien que ce n'est pas seulement pour cela que j'ai mis ces photos.
La première photo est celle d'une époque révolue. Celle où ma connexion internet était en haut débit limité. Oui, ça existe ! C'était avant d'aller au Japon.
Depuis, certains se sont moqués (je ne citerai pas lors noms. Un indice : ils habitent Tokyo), j'ai créé un blog, j'écoute la radio sur internet, je podcaste. Alors, évidemment, l'accès limité n'est plus suffisant.
La deuxième photo est donc celle d'une nouvelle époque : celle du haut débit illimité.
C'est super le haut débit illimité, n'est-ce-pas ? Oui...Quand ça marche ! Samedi dernier : impossible de se connecter à internet. Dix minutes au téléphone à 0,34 euros la minute. On parvient à reconnecter. Chic, me dis-je ! Sauvée !
Dimanche, même problème mais pas même solution. Vingt minutes au téléphone à 0,34 euros la minute. Pour rien ! Grrrr... L'assistance lance un diagnostic de la ligne. Résultat dans les 72H. Imaginez la vie sans internet pendant tout ce temps !!
Mardi : résultat du test de la ligne : aucun problème. Ca vient d'où alors !? Mercredi : attente 15 minutes en agence France Telecom. Ils ne peuvent pas régler le problème mais on peut appeler l'assistance, qui répond au bout de 20 minutes (je n'exagère pas, je vous assure). L'assistance me rappelle chez moi (j'ai hyper insisté) : 40 minutes pour résoudre le problème. Enfin, j'espère que demain je n'aurai pas de mauvaise surprise !
C'est beau la technique, non ?! Oui, quand ça marche !

02 septembre 2006

Lille matsuri

Le premier samedi de septembre, à Lille, vous avez le choix entre deux activités : faire la braderie ou rester chez vous car beaucoup de services et de commerces sont fermés



Ou, si vous êtes organisés, vous pouvez faire les deux : les courses le matin, la braderie l'après-midi.

Ou vous levez tôt et faire les deux le matin. C'est ce que j'ai fait.

Officiellement, le



c'est à 15 heures.

Reportage le matin entre 09h30 et 12h30.

La braderie de Lille, on peut y aller :

en courant,



pieds nus,



le reste nu aussi,



affamé,





assoiffé,



avec l'envie de lire,





sans avoir idée de l'heure,



en cherchant des fleurs pour garnir un vase vide que l'on a chez soi,



en ne sachant pas quoi faire de ses enfants



ou, tout simplement, sans but, juste pour flâner,



et pour l'odeur des moules, la foule, la musique, les gens qui reviennent les bras chargés, ceux qui marchandent, ... Bref, juste pour le plaisir de la braderie.

01 septembre 2006

Ambiance, suite

Aujourd'hui, c'est le 1er septembre. Et à Lille, qui dit septembre dit braderie.

La ville se métamorphose, l'ambiance s'électrise,

les places sont réservées,



ou préservées





les toilettes sont installées,



les panneaux indicateurs sont dresssés,



les cafés sortent leus plus beaux atours,





les livreurs livrent.




Et on attend l'heure impatiemment

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