31 juillet 2006

Smoking No smoking

Au Japon, il est très mal vu de fumer dans la rue. D'ailleurs, on vous le rappelle régulièrement :





C'est pourquoi, les Japonais ont créé des smoking area




Avant de fumer, ces messieurs-dames sont peut-être passés là




Contrairement à la France, les paquets de cigarettes n'ont pas une grande bande où est marqué "Fumer tue". On peut donc se poser la question : Fumer tue-t-il au Japon ? !

30 juillet 2006

Avoir 20 ans à Tokyo

Avoir 20 ans à Tokyo, c'est :

Promener son chien le samedi à Koen Ji



Porter une ombrelle pour préserver sa belle peau blanche



Faire la shibuyette à Shibuya



Se recoiffer pour séduire les filles en sortant de la fac



Jouer de la musique à Koen Ji



Porter un bonnet quand on chante dans un bar et qu'il fait 35° dehors



Etre un garçon, porter un sac à main et que personne ne trouve ça bizarre
`



Et en France, c'est comment ?

Bon anniversaire Solange

28 juillet 2006

Ueno

Sortie Ueno Ocachimachi. C'est la sortie de métro pour aller à Ueno.
Ueno est un quartier très animé et plus populaire que ce que j'ai vu jusqu'ici. Il présente un certain nombre d'attraits :

1. On y trouve des brochettes de fruits. C'est particulièrement intéressant quand on voit le prix des fruits au Japon. Si vous voulez un ordre de grandeur, divisez le prix en yens par 20 pour avoir une idée du prix en francs (J'aime bien l'euro parce que ça évite de convertir les nouveaux francs en anciens francs). Pour exemple, les cerises valent 50 francs la barquette.



Alors vous comprenez que, quand on trouve des fruits à 100 yens, on ne laisse pas passer l'occas'.




2. Le parc de Ueno est très agréable. Au printemps, tous les sakuras sont en fleurs. En ce moment, ce sont les lotus.




3. On peut y jouer Le lac des cygnes





4. Enfin, on y trouve de très jolies boîtes pour le thé et les vendeuses s'y mettent à trois pour les emballer pendant que nous dégustons un thé



Heureusement que j'ai une super valise pour caser tout ça !!

27 juillet 2006

Ames sensibles s'abstenir

Le Japon est LE pays du shiatsu. Ici, pas de massages. "Seulement" du shiatsu. D'ailleurs, même les moustiques font du shiatsu. Je vois le doute éclairer votre oeil droit. Pourtant, je vous assure que c'est vrai. Ils m'ont piqué régulièrement et très consciencieusement sur le méridien de la VB (vésicule biliaire).
Leur fabuleux travail a été complété grâce à Sébastien. J'ai rencontré Sébastien à la réception du 14 juillet chez l'ambassadeur. Il est au Japon pour faire de l'aïkido et, en plus, il fait du shiatsu dans une clinique. Il m'avait pris rendez-vous pour aujourd'hui 12h. Me voilà donc à la gare de Yoyogi. Je n'ai pas le numéro de Sébastien; lui, a le mien mais ... je n'ai plus de batterie. S'il y a plusieurs sorties, on risque de se manquer. Eh bien non. Dès que je sors de la gare, Sébastien pointe le bout de son nez.
A la clinique, je revêts docilement une blouse d'hôpital et un short de footballeur. J'enlève mon joli collier. Super sexy ! Mais bon, on ne va pas à la clinique pour être sexy. J'entre dans une pièce. Des tables de massage sont séparées par des rideaux. Je m'allonge sur l'une d'elles. Le maître des lieux arrive. Il fait le diagnostic : bonne santé mais l'estomac est en excès et les reins en vide. Je mange trop vite. Là, je vois l'étonnement dans l'oeil gauche de certains d'entre vous. Un praticien me traite le dos, ou plutôt, il me passe le dos à la moulinette. Il utilise ses pouces, des mains, ses coudes, un marteau. Aïe aïe aïe ! Mon pauvre corps douloureux, corpus dolorosus ! Que ne suis-je un pur esprit ! Enfin, il arrête. Cela me permet de reprendre mon souffle. Parce que ça n'est pas fini. Il pose des ventouses sur mon dos (en le voyant, G. a fait "Haaaannnn". Elle pense que j'aurai les marques un certain temps. J'ai pris des photos mais c'est vraiment trop horrible pour les diffuser. Peut-être que des enfants consultent ce blog) et commence à me traiter les jambes. Lorsqu'il enlève les ventouses, j'en profite pour reprendre mon souffle. Parce que ça n'est pas fini. Il dispose des aiguilles sur mon dos douloureux et me dit : "Now, wait". "OK" réponds-je. Vous avez déjà essayé vous de bouger avec des aiguilles sur tout le dos ? Eh bien, n'essayez pas. Ca fait mal dans tout le dos. Même si ça dure très, très, très longtemps, n'essayez pas. Conseil d'amie.
Je reprends mon souffle. Parce que ça n'est pas fini. Un autre praticien prend le relais. Je me mets sur le dos. Il me traite les jambes. Ca fait un peu moins mal. Et puis, à nouveau des aiguilles. Ah enfin, ils me laissent tranquilles.
Le maître des lieux revient et fait le bilan. "Daïjobu". Ca va. Il me conseille de revenir. Bon ben d'accord...
J'émets (sérieusement) un souhait pour l'avenir : pouvoir profiter régulièrement d'un tel traitement. Merci Sébastien.

26 juillet 2006

De la féminité des hommes et des femmes

Aujourd'hui, G. m'a invitée au salon de thé pour mon anniversaire.



E. n'a pas voulu venir avec nous : "manger du tofu au salon de thé, c'est un truc de filles ça". Il paraît que les hommes d'aujourd'hui expriment plus leur féminité qu'auparavant. Sûrement. Mais en tout cas, pas au salon de thé pour manger du tofu. Il a raté ça :

Des onigiris raffinés :





et de la glace au tofu délicieuse :



L'après-midi, nous avons exprimé notre féminité en faisant les magasins de la Waseda Dori : lèche-vitrine, essayage de vêtements, achats de bijoux.
Sur le chemin du retour, notre féminité nous a guidées vers la fresh bakery. Au retour, E. a accepté la sienne et nous a accompagnées pour le goûter.
Bref, une chouette journée.

Gwen coiffure

J'ai dit à beaucoup d'entre vous que je venais au Japon pour me faire coiffer. Certains ont paru étonnés (je ne vois pas pourquoi...). G. me coiffait à Lille. Depuis qu'elle est partie, je ne suis plus allée chez le coiffeur. Alors, ça devenait urgent ! D'ailleurs G. m'a dit qu'il fallait au moins deux coupes par an. Je vais donc devoir revenir en janvier.
G. a de nombreux talents : écriture (consultez http://ittentorimashitane.blogspot.com/), photographie, cuisine, accueil, guide, conversation en japonais ET coiffure.




De ses mains expertes, on ressort rajeuni et allégé.
Alors, ça ne vaut pas le coup de venir se faire coiffer au Japon ?!

24 juillet 2006

Vous pouvez m'indiquer l'entrée s'il-vous-plait ?

Toujours sous la pluie, je me dirige vers le Todai-ji. C'est là que se trouve le plus grand bouddha du monde.
Vous, quand vous entrez quelque part, vous entrez par l'entrée ? Et bien, moi, je suis entrée par la sortie ! Notez bien que ça n'était pas intentionnel. Je suis arrivée depuis le Kasuga Taisha. J'ai donc découvert les petits temples et les petits chemins avant les grands.






Et puis, finalement, j'arrive au temple du Daibutsu-den, le grand Bouddha



Et je rencontre le Daitbutsu



Agrandissez et regardez bien la photo précédente. On a tout d'abord l'impression qu'il a les yeux fermés mais si, on regarde bien, on voit qu'ils sont ouverts.



Le garnd Bouddha est entouré de ses accolytes






Tout cela est très impressionnant par les dimensions. Par contre, l'ambiance est plus à la curiosité (comme dans une grande cathédrale très visitée) qu'au recueillement.

Et puis, je suis sortie ... par l'entrée !

Et Nara, c'était comment ? Totemo mouillé !

Après Kyoto, direction Nara.
E. a entendu dire que Nara était une très jolie ville sous la pluie. Je vous le confirme. Le problème, c'est que je n'avais pas pris mes baskets. J'ai donc visité le Japon en tongs. Pas des tongs en plastique quand même. C'étaient des tongs classes et confortables mais qui, comme les tongs qui se respectent ne couvrent pas les doigts de pieds. Qu'à cela ne tienne ! Cela ne va pas m'arrêter (de toute façon, si on s'arrête de vivre sous prétexte de pluie au Japon en été, on reste couché pendant longtemps). Me voilà donc partie en tongs et avec mon petit parapluie acheté à Kyoto. C'est dans cette tenue que j'ai rencontré les daims de Nara. Ils sont en liberté dans la ville. Ils n'ont pas eu l'air choqués que je sois en tongs. Les touristes en tongs par temps de pluie, ça soit sûrement être très fréquent par là-bas.



Première étape : le temple Kofuku-ji.

Voici l'une des salles du sanctuaire. C'était la première fois de ma vie que je contemplais des bouddhas d'aussi près. J'étais très impressionnée.



Ca, c'est la pagode à cinq étages. Vous pouvez remarquer le léger voile de brume. C'est sûr, ça crée une ambiance.



Mes pas m'ont ensuite menée au Kasuga Taisha. Au détour d'un chemin, j'ai vu des lanternes. "Oh c'est joli !" me dis-je. Et je sors mon appareil photo. Un peu plus loin, je revois des lanternes. Nouvelle photo. Et puis, j'ai arrêté parce que les lanternes étaient de plus en plus nombreuses.



Le chemin de lanternes m'a semblé long. Mes pieds étaient de plus en plus mouillés et mon pantalon humide jusqu'aux genoux (heureusement qu'il sèche vite). Un autre escalier et toujours pas de temple en vue.


Là, j'avoue que j'en ai eu un peu marre de la pluie. Ca relevait quasiment du pèlerinage ! Mais ça valait la peine. Au Kasuga Taisha, l'ambiance est très particulière. Un grand calme règne.







Une salle est prévue pour le repos du guerrier. Voici ce que l'on voit de cette salle :




Alors, quand je vous dis que ça vaut le coup d'avoir les pieds trempés !!

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